Certificats de biodiversité

Selon une estimation actée à la COP15, en 2022, restaurer la biodiversité nécessite un budget annuel de 700 milliards de dollars. Autant dire que le défi est colossal, à l’heure où il y a urgence. De leur côté, les acteurs économiques expriment de fortes attentes en matière de certification des actions – ou financements – réputés favorables à la biodiversité. Dans ce contexte, la mise au point d’un modèle standard d’évaluation des pratiques et de leurs bénéfices constitue un enjeu majeur.

Le Muséum national d’Histoire naturelle, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) et Carbone 4 ont ainsi signé un accord de coopération scientifique sur les certificats de biodiversité. L'objet de ce programme est de définir une méthode standard d’évaluation d’actions réputées favorables à la biodiversité s'appuyant sur un consensus d'experts.

L'objectif, à terme, est de déterminer sous l'impulsion de l'Organisation for Biodiversity Certificates (OBC), un processus de certification et de définir un cadre de marché pour l'échange et l'utilisation des certificats générés.

À l'occasion du lancement du projet de recherche scientifique, une table-ronde a été organisée le 28 novembre 2023 au Jardin des Plantes, rassemblant près de 270 représentants de la communauté scientifique, d'entreprises, d'ONG et des pouvoirs publics.

Marine Braud, directrice de cabinet de Sarah El Haïry, Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, ainsi que Sylvie Goulard, député européenne et co-présidente de l’International Advisory Panel on Biodiversity Credits étaient présentes.

Merci aux organisations qui ont participé aux débats, à savoir l’AFD, l’Institut océanographique de Monaco, Planète Urgence, et notamment aux entreprises mécènes Kering, Pernod Ricard et Fransylva, venues témoigner de l'importance de ces certificats de biodiversité.

Ce projet de recherche est financé par le Fonds de dotation Muséum pour la Planète.