« La Planète Revisitée des îles de Guadeloupe » : Une exploration au service de la biodiversité
À la rentrée 2024, les scientifiques du programme d’explorations « La Planète Revisitée » partiront à la découverte de la biodiversité des îles du sud de la Guadeloupe.
Co-porté par l’Agence Régionale de la Biodiversité des Îles de Guadeloupe (ARB-IG) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), ce projet a pour ambition d’inventorier la biodiversité terrestre et marine encore méconnue des Saintes, de Marie-Galante, de la Désirade et de Petite-Terre.
Près de 100 chercheurs locaux, nationaux et internationaux seront ainsi mobilisés pour une mission de près de 6 semaines au service d’une faune et d’une flore exceptionnelles mais souvent menacées, sur des territoires marqués par un fort endémisme (espèces présentes uniquement en Guadeloupe).
Cette mission d’exploration scientifique est co-financée à hauteur de 85 % par l’Union européenne via les fonds FEDER et soutenue par une trentaine de partenaires publics et privés.
Faire l'inventaire d'une biodiversité menacée dans les îles du Sud de la Guadeloupe
L’archipel guadeloupéen est aujourd’hui l’un des territoires caribéens les mieux connus en matière de biodiversité terrestre et marine. Les missions d’explorations marines « Karubenthos » menées en 2012 et 2015 par le Muséum national d’Histoire naturelle, le Parc national de la Guadeloupe et l’Université des Antilles avaient par exemple permis la découverte de plus de 300 nouvelles espèces et donné lieu à plus de 300 publications scientifiques. Cependant, les données d’inventaire et de suivi de nombreuses espèces restent incomplètes dans les Îles du Sud. Les différentes prospections menées jusqu’ici dans ces territoires démontrent un manque de données plus accru comparativement à l’île de la Basse-Terre. La biodiversité des Îles du sud se caractérise par un fort potentiel d’endémisme qui mérite une exploration plus approfondie permettant de mettre en lumière leurs singularités. Le projet « La Planète revisitée des Îles de Guadeloupe » doit permettre d’acquérir de nouvelles données scientifiques sur la biodiversité dite « négligée » (ex. : insectes, petits invertébrés, champignons, mousses, algues, mollusques, crustacés, vers, etc.) agissant pour la préservation de la biodiversité. Cette démarche est essentielle pour découvrir des espèces marines et terrestres et mieux estimer leur statut de conservation.
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